Début du chantier
Pour commencer la construction de mon chantier intérieur, j'ai commencé par me fixer des objectifs alimentaires :
-Manger quand j'ai faim (et m'arrêter quand ce n'est plus le cas)
-Me priver d'aucun aliment (plus d'aliments interdits)
-Manger lentement (afin de découvrir la satiété)
-Me peser une fois par semaine (le lundi)
-Ne faire le compte des calories que le soir (afin de ne pas stresser la journée)
-Ne pas culpabiliser au moindre écart (et faire plus léger le lendemain par ex.)
Voilà pour commencer. Selon l'évolution de mon poids, de mon moral et de ma motivation, j'ajusterais ces premiers objectifs. Chaque chose en son temps. Une fois le moral au beau fixe, j'espère pouvoir m'attaquer à d'autres aspects du chantier (professionnels, sociaux, etc…)
Hier, le résultat de ma journée était plutôt impressionnant au niveau calorique, alors que je n'ai pas eu l'impression de manger tant que ca. En fait c'est surtout que contrairement à une crise, mes prises alimentaires étaient fractionnées. J''aurais du m'arrêter après le dîner, ma journée serait restée correcte, mais pendant la soirée alors que j'étais couchée, j'ai eu une compulsion sur du chocolat...
Donc le bilan de cette première journée est un désastre au niveau calorique, mais positif car je parviens à maîtriser cette voix à l'intérieur qui crie au scandale, je ne culpabilise pas. Ce qui est fait est fait, j'espère maintenant réussir petit à petit à redécouvrir la satiété afin de ne plus avoir de compulsions. Alors c'est sûr que ca ne se fera pas du jour au lendemain, mais j'espère que je tend là vers la guérison, ou tout du moins la stabilisation (à un poids pas trop élevé si possible, bien que ce sera mon corps qui décidera).
Je suis en train de lire un livre en ce moment: L'homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle, je vous le conseille. En gros, il parle de l'influence de nos croyances profondes sur notre vie, comme par exemple notre croyance profonde d'être malade, de ne pas être heureux, de se sentir rejetée, etc...Et selon le personnage de son roman, un guérisseur balinais, si l'on pense positif, on voit positif (oui c'est du réchauffé mais sa manière de le dire m'a fait "à nouveau" ouvrir les yeux). Je veux tenter l'exercice, je veux tenter d'être heureuse.