La voix(e) du vide

Traumatismes

 

 

Des études fleurissent sur la commorbidité entre traumatismes et troubles alimentaires, notamment sur l’influence d’abus sexuels. Les rares études susceptibles d’être dignes d’intérêt, ne montrent pas un rapport indiscutable de cause à effet. Mais tout choc ou traumatisme est bien sur à prendre en compte, en raison de sa charge émotionnelle mais aussi de son rapport avec la mise en place du trouble alimentaire.

 

Des études fleurissent sur la commorbidité entre traumatismes et troubles alimentaires, notamment sur l’influence d’abus sexuels. Les rares études susceptibles d’être dignes d’intérêt, ne montrent pas un rapport indiscutable de cause à effet. 

 

Quelques éléments (1) :

 

- Deux tiers environ des traumatismes sont des abus sexuels (dont la moitié environ de nature incestueuse). On entend par autre traumatisme : abus physique (coups répétés ou torture), négligence psychologique complète, l’abandon pendant l’enfance ou la perte d’un parent proche.

 

- Selon les études, 20 % des jeunes femmes souffrant d’un trouble alimentaire témoignent d’un abus sexuel, 8% d’un autre traumatisme. Mais ce pourcentage est également présent dans le cadre d’autres troubles psychologique. On ne peut qu’en déduire qu’un abus sexuel ou autre traumatisme est fortement psychogène, ce qui semble évident. Comparé à la population générale, le taux d’abus est plus important.

 

- Le taux d’abus sexuel semble être variable dans chaque catégorie de troubles alimentaires : anorexie (12%), anorexie-boulimie (25%), boulimiques (37%). On peut donc en déduire une relation entre présence d’un traumatisme et un type de pathologie alimentaire.

 

(1) Traumatismes et troubles du comportement alimentaire / Vanderlinden / satas 

 

Source: www.troublesalimentaires.org



07/06/2010
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